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Grande démission, quiet quitting, épidémie de flemme, désengagement… Dans un monde agité de crises, nous aurions toutes et tous perdu la flamme pour notre boulot. Notre vie personnelle serait désormais le seul et unique terrain d’accomplissement et de bonheur à conquérir. Et qui pourrait nous en vouloir ?

Pourtant, derrière les anglicismes et les grands effets de manche médiatiques, nombreux sont ceux qui le martèlent encore : non, nous ne sommes pas plus désengagés, ou démissionnaires qu’avant. La fameuse « valeur travail », dont on entend tant parler, est toujours aussi importante pour les Français, qui lui apporte une place centrale dans leur équilibre de vie. L’amour du travail bien fait n’a pas disparu, et notre bien-être psychologique passe par un quotidien apaisé. Seulement, celles et ceux qui peuvent se le permettre sont devenus plus exigeants. Et dans un marché du travail plus fluide, ils osent davantage critiquer et quitter leur entreprise pour la plus offrante ou la plus accueillante, quitte à multiplier les aller-retours. Certains décident même de prendre la tangente, de fuir le monde du salariat pour celui de l’entreprenariat. Sur leurs étendards : la liste des conditions de travail auxquelles ils ne renonceront plus.

Retomber amoureux, mais pas à n’importe quel prix. Voilà peu ou prou le pacte du nouvel engagement des actifs envers leur travail. Un pacte qui oblige les entreprises : désormais, conserver et engager ses “talents” doit passer par des décisions et politiques internes fortes. Et il suffit d’écouter les salariés pour trouver les bonnes réponses. Car finalement, ce sont bien les “désengagés” d’aujourd’hui qui pourraient être les bâtisseurs du monde du travail de demain. 

Découvrez tous les articles de notre dossier

Quel désengagé·e êtes-vous au travail ?

Le désillusionné
L’idéaliste
Le hors-piste
Le déserteur

Les Français ont-ils vraiment la « flemme » de travailler ? On est allé vérifier

 

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Les salariés désengagés d'aujourd'hui ne sont pas plus nombreux que ceux d'hier. Seule différence : ils le font savoir aux entreprises, arborant des « je te quiet quit » et des « je veux du sens ». Cela ne veut pas dire que les salariés français ne veulent plus travailler, au contraire ! Ils recherchent surtout de meilleures conditions de travail. 
Comment les entreprises peuvent-elles faire face à ces salariés désinvestis ? Est-il encore possible de ranimer la flamme et susciter de nouveau l’envie ?