Money or not money, telle est la question !
Alors faut-il rémunérer les salarié·es dans leur prise de parole ? J’ai toujours été partagée par la réponse. Le contre dénoncera que l’argent tâche le sentiment d’appartenance du talent à l’entreprise mais aussi l’intégrité du contenu écrit et partagé. Le pour défendra que l’argent est un levier de motivation pour fédérer les salarié·es autour de l’employee advocacy.
Les avantages pour les salarié·es peuvent être bluffants. En effet, la personne va aussi se créer une communauté autour de ses contenus, et pourra potentiellement la monnayer dans un prochain emploi.
Je suis curieuse d’avoir vos retours à cette question car je suis vraiment partagée :
1️⃣ entre le fait que l’argent peut en effet influencer négativement la perception du salarié,
2️⃣ mais aussi que les bénéfices pour l’entreprise sont indéniables (on sait qu’un recrutement peut coûter entre 10 et 15K€ en moyenne).
Pour finir, le marketing d’influence pèse aujourd’hui plus de 10 milliards d’euros (Hubspot) et l’employee advocacy devient un levier de plus en plus central pour dynamiser les stratégies d’acquisition. Comme le dit Florent Hernandez de Sociallymap :
« Il y a en général 10% des salariés qui sont totalement réfractaires aux réseaux sociaux. Puis il y en a 10% qui sont très à l’aise, et qui doivent servir de moteur pour les 80% restants qui sont plutôt dans l’appréhension et la crainte. »
Nous en sommes donc qu’au début et je milite pour que les recruteurs et les recruteuses prennent davantage la parole sur LinkedIn. N’hésitez pas à rejoindre notre live exceptionnel sur le sujet le 19 septembre prochain, vous pouvez vous inscrire juste ici.
On arrive presque à la fin de cette série ! Ça passe trop vite… dans le dernier R, nous allons voir comment analyser l’impact (Revenue) de notre stratégie d’acquisition.